Activités proposées aux élèves des écoles secondaires, primaires et maternelles
Qui, au détour d’un chemin forestier ou autre ne s’est pas posé la question à savoir quel est l’animal qui est passé par là? Les traces représentent souvent tout ce qu’on peut déceler ou voir d’un animal sauvage. S’il est facile d’admirer les plantes, il est beaucoup plus malaisé de voir des mammifères de grande taille, la plupart d’entre eux sont généralement nocturnes ou crépusculaires et sont très farouches, ils disparaissent au moindre dérangement. En revanche, ils trahissent leur présence par leurs empreintes entre autres.
L’empreinte laissée par le pied d’un mammifère ongulé ou la patte d’une espèce dépourvue de sabot montre en relief la forme et la structure de la face plantaire ou la face palmaire.
Les mammifères primitifs avaient cinq doigts munis de griffes à chaque patte. C’étaient des plantigrades, autrement dit, ils marchaient en appuyant toute la face inférieure des pattes sur le sol. Ils ont des membres relativement courts et, normalement ils se déplacent assez lentement étant donné que la structure de leurs pattes n’est pas adaptée à la course ou à la progression par bonds sur de grandes distances. Pour aller vite et loin, un animal doit avoir de longues pattes et il faut que la surface de contact avec le sol soit aussi réduite que possible.
Au cours de l’évolution sont apparus des mammifères ayant des membres de structure différente, adaptée à des vitesses et à des types de déplacement fort variables (course, bond…). C’est le cas des Digitigrades qui prennent appui sur les doigts (chiens et chats), et des Onguligrades qui reposent sur l’extrémité de leurs ongles.
Les oiseaux ont quatre doigts. En général, tous sont tournés vers l’avant et le quatrième est dirigé en arrière mais il y a des exceptions dont les pics.
